On peut vous aider ?
D’Orléans à Nevers, en passant par Bourges, l’histoire a laissé des traces indélébiles dans la mémoire des témoins de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de se souvenir des personnes qui ont subi ces drames en vous proposant un tour des mémoriaux les plus captivants de la région.
Au sein des Archives départementales du Cher, situées à Bourges, le musée de la Résistance et de la Déportation du Cher ouvre ses portes depuis 2010 à tous les publics.
Dédié principalement au mouvement de résistance durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et à la ligne de démarcation de la zone libre et celle occupée, il abrite les collections des anciens musées de Fussy et de Bourges.
Le musée présente des expositions permanentes et temporaires d’objets et de textes uniques, des portraits de résistants et résistantes du Berry, une collection de 3000 ouvrages inédits, des archives sonores, audiovisuelles, documentaires enrichies par les nombreux dons et témoignages des particuliers.
Son but ? Éduquer les générations d’aujourd’hui et de demain en alliant culture historique et pédagogie à travers une réflexion orientée autour de la modernité des valeurs de la résistance et de l’engagement.
Depuis 11 ans, ce sont près de 46 000 visiteurs qui ont foulé le sol du mémorial, dont 15 000 scolaires. Le musée organise régulièrement des journées d’étude, de conférences, des projections et spectacles entre ses murs.
Le plus ? Sa salle d’archives privées et publiques longue de 300 m
Au sein d’une ancienne école maternelle en plein cœur d’Orléans, Hélène Mouchard-Zay, avec le concours d’amis collaborateurs, fonde en 1991 le Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv ; un centre d’histoire et de mémoire ouvert à tous.
Le musée retrace avec justesse l’histoire des camps d’internement dans le Loiret lors de la Seconde Guerre mondiale à Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau. Ces deux premiers camps représentaient entre 1941 et 1943 plus de 16 000 juifs internés, dont 4700 enfants. Parmi ces derniers, seuls 300 ont échappé aux camps de la mort à Auschwitz. Le mémorial rend hommage aux milliers d’hommes, de femmes et d’enfants détenus dans ces camps, pour qui le destin fut épouvantable.
Depuis sa première exposition « Histoire et mémoire. Les camps d’internement dans le Loiret » inaugurée en 1992 par Simone Veil, le CERCIL-Musée s’est donné pour mission de faire connaître l’histoire des camps du Loiret et de perpétuer la mémoire de ces milliers de personnes aux vies perdues.
Aline Korenbajzer fut parmi les enfants arrêtés au Vel d’Hiv et déportés à Auschwitz. Elle est le visage de la première exposition du musée.
Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée de la Résistance en Morvan est l’œuvre d’historiens de l’Université de Bourgogne et d’anciens résistants de la Seconde Guerre mondiale. Il siège au sein de la Maison du Parc Naturel régional du Morvan.
Ce musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la résistance dans la région et retrace avec précision l’action des maquis via des archives insolites, des matériels, photographies, armes… Le parcours passe par 3 salles : Occupation, Résistance, Libération et mémoire.
La « Galerie numérique » vous plonge à travers le quotidien des maquis, donnant toute son importance aux hommes et femmes qui ont permis la libération de la France en 1944.
Les mémoriaux du Val de Loire n’attendent que vous !
Article recommandé par : Crédit Agricole Centre Loire
Crédits photos : © François Laugirie – Conseil départemental du Cher – Musée de la Résistance et de la Déportation © TDR Cercil © Musée de la Résistance en Morvan