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L’Athènes de l’Ouest, la ville des fleurs, la capitale de l’ardoise… Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la belle ville d’Angers. Mais connaissez-vous bien la cité angevine ? Voici cinq choses que vous ignorez (peut-être) sur Angers !
Et si je vous disais que la ville d’Angers existait à la préhistoire ?
Ce serait un gros raccourci, mais les historiens s’accordent pour dire qu’il y avait une cité préhistorique à l’emplacement de la cité angevine.
Des traces de vie humaine découvertes rue de Frémur remonteraient à 400 000 ans av. J.-C.
Mais c’est au Ve siècle avant notre ère que la cité voit le jour, avec l’établissement du peuple celte des Andes, et prend le nom d’Andecavorum.
Après la conquête romaine, la cité antique devient Juliomagus, mais à partir du Ve siècle, elle retrouve son nom de civitas Andecavorum.
Au fil des siècles, son nom évolue : Andecava civitas au VIe siècle, Andecavis et Andegavis au VIIIe siècle, puis Angieus, Angeus ou Angiers à partir du XIIe siècle. À l’instar d’Orléans, l’évolution phonétique d’Andecavis à Angeus s’est faite de façon régulière.
Lieu incontournable lorsque l’on est de passage à Angers pour visiter la ville, le château des ducs d’Anjou impressionne autant qu’il dissuadait les assaillants au Moyen Âge !
Construite sur un promontoire rocheux à partir de 1230 par la régente Blanche de Castille et le roi Saint-Louis, la forteresse angevine impose le respect avec ses remparts longs de 500 mètres et ses dix-sept tours de schiste et de calcaire qui entourent le logis.
Le saviez-vous ? Jusqu’à la fin du XVIe siècle, les tours étaient plus hautes, d’une vingtaine de mètres, et équipées de toits en poivrière (de forme conique) pour l’utilisation d’armes telles que des canons.
Derrière les remparts, vous pourrez découvrir un palais comtal modernisé par Louis Ier d’Anjou, la chapelle construite par Louis II, le logis royal et le châtelet édifiés sous le règne du bon roi René !
C’est dans l’enceinte du château d’Angers que se trouve la tapisserie de l’Apocalypse, une tenture exceptionnelle, longue de 140 mètres, commandée en 1375 par le duc Louis Ier d’Anjou.
Aujourd’hui, vous pouvez admirer près de 100 mètres de cette tenture unique au monde qui illustre l’Apocalypse de saint Jean, dernier livre de la Bible. Ce chef-d’œuvre, l’un des plus grands trésors du Moyen Âge, rassemble plus de 200 personnages, des animaux, des plantes et des objets, pour un niveau de détail exceptionnel !
Connue pour sa douceur de vivre, ses pépinières horticoles, son vignoble et son arboriculture, Angers est surnommée la ville des fleurs depuis le Second Empire.
Très impliquée dans la protection de l’environnement et le développement du monde végétal, la ville d’Angers est la ville la plus verte de France avec un score de 95,5/100. Elle devance largement Nantes, deuxième du classement avec une note de 83/100.
C’est à Angers qu’a ouvert, en 2010, le premier parc à thème d’Europe dédié au monde végétal : rendez-vous à Terra Botanica pour vous amuser en famille en testant les attractions et animations ludiques proposées, et en apprendre davantage sur le pouvoir des plantes !
La ville d’Angers ne manque pas de surnoms ! On vient de le voir, avec l’un des derniers en date, la « ville des fleurs ». Mais connaissez-vous les autres ?
Le surnom le plus ambitieux est peut-être celui d’« Athènes de l’Ouest » ! Cette désignation trouve son origine en 1875, lors de l’inauguration de l’Université catholique de l’Ouest par Mr Freppel, évêque d’Angers.
Au cours de l’histoire, Angers a également été surnommée la « ville noire », en référence à ses maisons en schiste et ses toits en ardoise, un savoir-faire local ! Plus tard, au XIXe siècle, « Angers la Noire » devient « Angers la Blanche » à l’occasion de la construction de nombreux bâtiments en pierre de tuffeau !
Ces anecdotes vous ont donné envie de visiter Angers ? Vous avez bien raison ! La ville vous réserve encore plein de surprises…
Crédits photos :
Le CMN ©, Terra Botanica ©, R. Bassenne – Destination Angers ©, J.P. Dalbéra (CC)