On peut vous aider ?
Couverte de collines et de bocage entrecoupé de haies, traversée par le Canal Nivernais, arrosée par la Loire et l’Allier, la Nièvre est située en amont du Val de Loire.
Riche en histoire, en patrimoine architectural et en balade nature, cette région sait aussi se faire gourmande et pourra sans peine réveiller les papilles des touristes d’un jour ou des vacanciers habitués.
Si cela vous toque de visiter le nivernais, surtout ne passez pas à côté des toques qui y sont installées et qui mitonnent de bons petits plats élaborés avec le large panel de produit du terroir.
Crée en 1992, l’Association «Les Toques Nivernaises» est actuellement présidée par Jean-François BOSCHETTI , chef de cuisine retraité qui donne énormément de temps et d’énergie à porter les valeurs cette association gourmande !
Ça n’est pas moins de 27 Ambassadeurs de la gastronomie locale qui ont aujourd’hui obtenu ce précieux label de qualité.
Tous sont cuisiniers de métier qu’ils travaillent dans les cuisines de leur restaurant, ou qu’ils soient retraités des belles tables de la Nièvre, ils se sont fédérés autour d’un même objectif :
Promouvoir et valoriser une cuisine authentique, faites maisons avec les produits du terroir de la Nièvre et la Bourgogne et tout cela dans le respect des recettes traditionnels qui sont à l’origine de l’histoire de la gastronomie locale.
Chefs passionnés, il vous propose de découvrir une cuisine colorée, parfumée, variée mais aussi saine et riche en saveurs.
Des bonnes adresses que nous vous recommandons vivement.
Si vous parcourez la Nièvre, vous pouvez faire étapes dans les restaurants labélisés « Toques Nivernaise » vous êtes sure de tomber sur un chef engagé dans l’excellence et la tradition.
Ne sentez-vous pas la bonne odeur de la soupe nivernaise, du Jambon à la crème des Amognes ou du bœuf charolais parvenir jusqu’à vos narines ?
Les amateurs d’abats ne seront pas en reste car ils pourront sans peine trouver dans leur menu, la fameuse andouillette de Clamecy, la langue de mouton à la nivernaise et du foie gras d’oie.
En guise d’accompagnement laissez-vous tenter par des légumes crémés à la nivernaise (carottes, petits pois et laitues) ou des poêlées de champignons fraichement cueillis dans les sous-bois environnants.
Qu’ils soient poissons de Loire (sandre, saumon, carpe) ou friture (gardon, goujon, ablette) pêchée dans ses affluents, les poissons d’eau douce n’ont pas à rougir (poissons rouges !), ils sauront être appréciés à leur juste valeur cuisiné avec du Pouilly Fumé.
Vous n’êtes même pas obligés de choisir, car la région dispose de spécialités dans ces deux catégories. Le Crottin de Chavignol dégusté avec un vin des Coteaux du Giennois ou Charitois sera toujours apprécié avant la ronde des desserts.
Le plus dur sera certainement de résister à la tentation de les gouter tous. A vous de choisir parmi cette carte sucrée ; brioche aux griaudes, croquets de Donzy fait maison, flamusse ou crapiau aux pommes, galettes massepinées de Decize, cerisettes de Cosne-sur-Loire. Les gastronomes en culottes courtes ou les gourmands qui ont oublié de grandir pourront, s’ils ont encore un petit creux, manger des confiseries nivernaises telles que le négus (caramel mou au chocolat enrobé dans un sucre cuit) ou la nougatine rendue célèbre par l’Impératrice Eugénie qui lors d’un voyage à Nevers en commanda une grosse quantité.
Crédits Photos : (c)-Stéphane Jean-Baptiste-cd58 – L’association des Toques Nivernaises (c) – baboo GG (CC) Flickr